2025-10-30
Villa Noailles, Hyères
Je ne l'avais vue, jusqu'à ce jour d'août 2011, qu'en photo ! cette "petite maison intéressante à habiter" a été commandée par le comte Charles de Noailles à l'architecte français Robert Mallet-Stevens; elle est devenue un véritable paquebot de 1800 m² habitables, avec, outre les 15 chambres toutes équipées d'une terrasse et d'une salle de bain, une piscine, un squash et un salon de coiffure...
Dés mon arrivée, j'ai été surprise par les choix qui ont présidé à l'occupation du site, où ne se dévoile que peu à peu l'ensemble du bâti.
Edifiée entre 1924 et 1932, la villa est habitée à partir de janvier 1925, c'est une véritable mise en application des préceptes fondateurs du mouvement rationaliste, fonctionnalité, épuration des éléments décoratifs, toits plats, lumière, hygiène...
Des baies qui s'escamotent pour laisser entrer le soleil, des fenêtres à miroir qui renvoient la lumière, les horloges reliées à un système central...c'est une véritable maison héliotrope qui domine la baie d'Hyères.
J'ai donc parcouru l'intérieur à grand pas, curieuse des inventions pratiques et puis regardé les détails, ce faisant, la nouveauté de l'époque m'a renvoyée à mon désir actuel de nouveauté, de fonctionnalité et d'épure formelle...je me voyais échanger, négocier avec R. Mallet-Stevens le percement d'une ouverture , l'angle d'un meuble intégré au mur ou la couleur d'un vitrail !
En 1926, une importante piscine, réalisée partiellement en béton armé, est mise en chantier, sa façade sud, avec 4 baies monumentales qui s'escamotent dans le sol, donne au verre la prééminence sur le bâti (voir photo ci-dessus)...
Le nouveau salon rose, construit en 1927, intègre quelques petits "meubles"incorporés au mur et un plafond vitré dû à Louis Barillet, d'un effet étonnant (voir ci-dessus), inondant d'une belle lumière la pièce rose.
Les escaliers, dont certains sont extérieurs mais couverts, permettent d'accéder aux pièces annexées.
Toutes les pièces à vivre sont orientées plein sud tandis que les circulations (un peu trop rectilignes à mon goût) sont rejetées au nord.
Aucun décor, uniquement des volumes cubiques qui s'articulent et rythment des pleins et des vides, qui évitent la répétition...
Durant le chantier, le comte décide de supprimer le belvédère, et demande à l'architecte de dessiner un mur percé de grandes baies pour clôturer le parvis faisant face à la villa (voir plus haut).
Le jardin en terrasse qui s'étend en dessous du parvis est façonné au premier niveau en un damier de plantes, béton et gravier d'inspiration cubiste.
Il reste peu de chose du décor aménagé sur les conseils de Robert Mallet-Stevens.
J'ai été très déçue par l'absence des propriétaires ! je m'explique, il y a des photos dans 2 ou 3 pièces, quelques topos explicatifs du contexte social et culturel, mais ce n'est pas mis en scène...
Les propriétaires, le conte et la contesse de Noailles, étaient parmi les acteurs de la vie intellectuelle et artistiques de l'époque, seules quelques photos retracent leur petite histoire dans la grande. Les salons, la piscine, le squash donnent matière à réflexion sur la façon dont Mallet-Stevens anticipait et comprenait les pratiques de cette élite...
L'Exposition Internationale des Arts décoratifs industriels et modernes à Paris en 1925 a sans doute était pour lui une véritable source d'inspiration, ainsi un lit suspendu de Pierre Charreau, des tabourets de mme Klotz, des tissus de Sonia Delaunay sont directement transposés à Hyères...les ferronneries escamotables dessinés par Jean Prouvé pour la chambre de plein air abritent les meubles en tube métallique de Marcel Breuer.
(à toutes fins utiles je vous signale un livre exceptionnel sur le mobilier industriel de Brigitte Murieux édité chez Aubanel en 2009).
2025-10-29
mobilier industriel et métal
Aujourd'hui, je vous présente quelques acquisitions de mobilier industriel et mobilier métal qui ont pris place dans ma maison d'architecture contemporaine dont la création fut à l'origine de ce blog...
J'ai en effet rencontré un designer métal à Pau, Bertrand Masson, dont les oeuvres m'ont plu dès la première visite de son atelier, situé à Pau, "l'atelier palois". Il maîtrise l'art de la soudure et de la patine, il restaure mais surtout invente des objets oniriques tout en leur laissant une possible fonction, meuble de rangement, luminaire, chaise et fauteuil, beaucoup de pièces uniques.
(http://atelierpalois.fr/index.html)
Bertrand Masson travaille l'objet dans le respect des lignes initiales, pour en sublimer l'aspect. C'est cette démarche, qui s'inscrit dans l'esprit "upcycling" (rendre un objet restauré encore plus beau que lorsqu'il était neuf), qu'il a appliquée par exemple à un siège "tracteur" que je lui ai demandé de transformer pour en rendre le meilleur et à une chaise de bureau sur laquelle je suis assise actuellement !(voir ci-dessous).
Ci-dessus, un tableau que j'ai réalisé à partir de photos prises dans l'atelier, traitées à la manière du upcycling(!) et avec l'émotion ressentie devant l'artiste à la tâche...
Une autre de mes dernières acquisition à l'Atelier Palois, la chaise "Malaval", faite à partir d'éléments de cartouchière, pièce unique, que Bertrand Masson a restaurée :
Ma corbeille à dessein, une "Malaval" également, a trouvé sa place à côté d'un bureau :
Sur un autre bureau une lampe acquise chez un brocanteur de Pau, restaurée par Bertrand Masson :
Un livre génial retrace l'histoire de ce mobilier né avec la révolution industrielle et que l'on trouve maintenant dans la maison / il s'intitule tout simplement "Mobilier industriel", de Brigitte Murieux... elle nous parle du fer des mines de Bourgogne, de la différence entre tôle, fer et acier, des chaises du Luxembourg créées vers 1920, du dossier dit "queue de baleine" du tabouret "Nicolle", du design au bureau et de la lampe "Gras"...on nous donne aussi quelques repères d'expert pour reconnaitre les versions originales, comme la rotule est-elle taraudée, la tige filetée, le serrage assuré par une vis carrée, et des repères sur la datation des différentes productions, un livre INDISPENSABLE...
J'ai en effet rencontré un designer métal à Pau, Bertrand Masson, dont les oeuvres m'ont plu dès la première visite de son atelier, situé à Pau, "l'atelier palois". Il maîtrise l'art de la soudure et de la patine, il restaure mais surtout invente des objets oniriques tout en leur laissant une possible fonction, meuble de rangement, luminaire, chaise et fauteuil, beaucoup de pièces uniques.
(http://atelierpalois.fr/index.html)
Bertrand Masson travaille l'objet dans le respect des lignes initiales, pour en sublimer l'aspect. C'est cette démarche, qui s'inscrit dans l'esprit "upcycling" (rendre un objet restauré encore plus beau que lorsqu'il était neuf), qu'il a appliquée par exemple à un siège "tracteur" que je lui ai demandé de transformer pour en rendre le meilleur et à une chaise de bureau sur laquelle je suis assise actuellement !(voir ci-dessous).
Ci-dessus, un tableau que j'ai réalisé à partir de photos prises dans l'atelier, traitées à la manière du upcycling(!) et avec l'émotion ressentie devant l'artiste à la tâche...
Une autre de mes dernières acquisition à l'Atelier Palois, la chaise "Malaval", faite à partir d'éléments de cartouchière, pièce unique, que Bertrand Masson a restaurée :
Ma corbeille à dessein, une "Malaval" également, a trouvé sa place à côté d'un bureau :
Sur un autre bureau une lampe acquise chez un brocanteur de Pau, restaurée par Bertrand Masson :
Un livre génial retrace l'histoire de ce mobilier né avec la révolution industrielle et que l'on trouve maintenant dans la maison / il s'intitule tout simplement "Mobilier industriel", de Brigitte Murieux... elle nous parle du fer des mines de Bourgogne, de la différence entre tôle, fer et acier, des chaises du Luxembourg créées vers 1920, du dossier dit "queue de baleine" du tabouret "Nicolle", du design au bureau et de la lampe "Gras"...on nous donne aussi quelques repères d'expert pour reconnaitre les versions originales, comme la rotule est-elle taraudée, la tige filetée, le serrage assuré par une vis carrée, et des repères sur la datation des différentes productions, un livre INDISPENSABLE...
2025-10-23
L'usine de Tramways à Pau, une restauration de "touche contemporaine"
Tableaux numériques réalisation F.Harf mai 2011
Vous connaissez Pau ? Alors vous connaissez l'ancienne usine de production d'électricité des tramways. Depuis 1900 elle est la vigie des horizons palois !
Au pied de sa cheminée de briques rouge orangé, les bâtiments réhabilités par la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées abritent désormais les Archives et le Service Patrimoine de la Médiathèque intercommunale de Pau.
Le bâtiment des archives relié par une passerelle , construite en ossature métallique et verre, conduit à un autre bâtiment restauré où l'on trouve la direction de la culture. Les percements agrandis et ouverts sur la verdure, la qualité de traitement des vastes espaces de déambulation à l'intérieur en font un lieu en adéquation avec la charge de mémoire et d'émotion du patrimoine fragile et précieux qu'il abrite.
Site à consulter : archives.agglo-pau.fr et pireneas.fr
2025-10-22
2025-10-21
Le ROCHER de PALMER à CENON (Gironde)
Le Rocher de Palmer, c'est 6700 m² dédiés aux cultures du monde à Cenon, ville de la banlieue bordelaise de 22900 habitants, il fallait oser !
Avec les communes voisines de Bassens, Floirac et Lormont, Cenon s'est en effet engagée depuis 2001 dans le Grand Projet des Villes (GPV) qui orchestre des opérations majeures de renouvellement urbain.
Le projet de Bernard Tschumi avec Véronique Descharrières du cabinet BTuA SARL a été retenu à l’issue du concours d’architectes lancé au printemps 2005.
La description qui suit est librement inspirée du site : http://www.tschumi.com/projects/36/#
Les photos prises le jour de l'inauguration, le 24 septembre 2010 ainsi que les montages sont de moi !
Les coques plissées des trois salles de spectacle sont tout simplement déposées sur le sol comme des rochers dans un parc. Liant les 3 volumes, la galerie de verre rythme l’arrivée du public depuis le bâtiment des dépendances vers l’obscurité et la concentration des salles. Une coque plissée en acier légèrement patinée et ajourée par endroits recouvrent les volumes géométriques. L’ensemble propose une promenade poétique entre paysage et spectacles, dans un parc protégé.
À l’intérieur des salles, tout est prévu pour répondre aux exigences des producteurs et leur apporter une grande fiabilité technique.
Les structures scénographiques sont intégrées aux charpentes d’acier prévues pour correspondre aux besoins du spectacle. La nuit, la lumière jaillie de l’intérieur des batiments.
Qui est Bernard Tschumi ?
A partir de l'aménagement du parc de la Vilette, concours qu'il a remporté en 1982, Bernard Tschumi investit la scène culturelle internationale et enchaîne les succès : le Centre national des arts contemporains du Fresnoy (un projet conçu comme une succession de boîtes dans une boîte, avec un toit englobant le complexe préexistant), l’École d’architecture de Marne-la-Vallée, la salle du Zénith de Rouen (comprenant principalement une salle de spectacles légèrement asymétrique – pour donner un aspect plus spontanné aux manifestations populaire – ainsi qu’un hall d’exposition doté de courbes généreuses et de mats haubanés. Il a conçu également le musée de l'Acropole à Athènes, tout en lumière...
Photo extraite du site : http://www.tschumi.com/projects/36/#
Un peu de pub !
Le Rocher de Palmer intégre une programmation majoritairement jazz et musiques du monde, tout en accordant une large place aux musiques électroniques, au hip-hop, et à toutes les formes de métissage musical innovant.
Toute la programmation culturelle sur le site http://lerocherdepalmer.fr/
La surprise ! le clarinettiste Louis Sclavis qui, je l'espère, sera programmé un jour prochain au Rocher de Palmer, promis, j'arrange ça !
Louis Sclavis - Napoli's Walls - live at Jazz a Vienne, 2002 // a film by Serge Bergli // Louis Sclavis - saxophone, bass clarinet / Mederic Collignon - vocals, trumpet / Vincent Courtois - cello / Hasse Poulsen - guitar // album available at ECM Records
Avec les communes voisines de Bassens, Floirac et Lormont, Cenon s'est en effet engagée depuis 2001 dans le Grand Projet des Villes (GPV) qui orchestre des opérations majeures de renouvellement urbain.
Le projet de Bernard Tschumi avec Véronique Descharrières du cabinet BTuA SARL a été retenu à l’issue du concours d’architectes lancé au printemps 2005.
La description qui suit est librement inspirée du site : http://www.tschumi.com/projects/36/#
Les photos prises le jour de l'inauguration, le 24 septembre 2010 ainsi que les montages sont de moi !
Les coques plissées des trois salles de spectacle sont tout simplement déposées sur le sol comme des rochers dans un parc. Liant les 3 volumes, la galerie de verre rythme l’arrivée du public depuis le bâtiment des dépendances vers l’obscurité et la concentration des salles. Une coque plissée en acier légèrement patinée et ajourée par endroits recouvrent les volumes géométriques. L’ensemble propose une promenade poétique entre paysage et spectacles, dans un parc protégé.
À l’intérieur des salles, tout est prévu pour répondre aux exigences des producteurs et leur apporter une grande fiabilité technique.
Les structures scénographiques sont intégrées aux charpentes d’acier prévues pour correspondre aux besoins du spectacle. La nuit, la lumière jaillie de l’intérieur des batiments.
Qui est Bernard Tschumi ?
A partir de l'aménagement du parc de la Vilette, concours qu'il a remporté en 1982, Bernard Tschumi investit la scène culturelle internationale et enchaîne les succès : le Centre national des arts contemporains du Fresnoy (un projet conçu comme une succession de boîtes dans une boîte, avec un toit englobant le complexe préexistant), l’École d’architecture de Marne-la-Vallée, la salle du Zénith de Rouen (comprenant principalement une salle de spectacles légèrement asymétrique – pour donner un aspect plus spontanné aux manifestations populaire – ainsi qu’un hall d’exposition doté de courbes généreuses et de mats haubanés. Il a conçu également le musée de l'Acropole à Athènes, tout en lumière...
Photo extraite du site : http://www.tschumi.com/projects/36/#
Un peu de pub !
Le Rocher de Palmer intégre une programmation majoritairement jazz et musiques du monde, tout en accordant une large place aux musiques électroniques, au hip-hop, et à toutes les formes de métissage musical innovant.
Toute la programmation culturelle sur le site http://lerocherdepalmer.fr/
La surprise ! le clarinettiste Louis Sclavis qui, je l'espère, sera programmé un jour prochain au Rocher de Palmer, promis, j'arrange ça !
Louis Sclavis - Napoli's Walls - live at Jazz a Vienne, 2002 // a film by Serge Bergli // Louis Sclavis - saxophone, bass clarinet / Mederic Collignon - vocals, trumpet / Vincent Courtois - cello / Hasse Poulsen - guitar // album available at ECM Records
2021-10-23
2021-04-22
Eco-construction à la Communauté Emmaüs-Lescar-Pau
Depuis juillet 2008, après quelques mois de réfléxion, l'atelier éco-construction a vu le jour. Géré par un responsable, il est ouvert à tous, même aux bénévoles venus de l'extérieur apprendre à bâtir dans le plus grand respect des matérieux locaux et de l'économie d'énergie.
Trois directions ont été données à la réhabilitation du village :
- Rénover les habitats existants comme les chalets de bois ou les différents bâtiments de la Communauté Emmaüs Lescar-Pau
- Proposer, créer et élever de nouveaux habitats pour remplacer les mobile homes sur un programme pluri-annuel
- Isoler progressivement les mobile homes qui ne seront pas remplacés dans l'imédiat.
En parallèle, en partenariat avec des artisans, des prototypes d'habitats qui pourront être modélisés sont étudiés.
Au final, la Communauté Emmaüs Lescar-Pau souhaite faire des économies d'énergie non négligeable. De même, elle désire augmenter les différents niveaux de confort des compagnons...
2021-03-22
Un habitat "d'avant-garde" à Bordeaux
C'est une opération unique de 121 logements, un tiers en accession, deux tiers en location, sur un terrain de 1,5 hectare, dans le quartier "Le Grand Parc", le long de l'avenue Emile Counord, à Bordeaux. Un week-end dans cette ville en transformation constante m'a permis de découvrir cette réalisation promue par l'organisme "DomoFrance, pleine d'audaces et d'attraits, .
Ce grand vaisseau gris est d'une esthétique moderne où la tôle, le métal, le béton, le bois et le polycarbonate font référence à une architecture industrielle qui n'est pas sans me déplaire.
A l'intérieur, sept îlots d'habitations individuelles, des espaces bien découpés, des jardins partagés, de la transparence avec profusion de vitrages et de vitrines, enfin des "cabanes" ou maisonnettes en bois garnies de stores jaune vif qui coiffent le tout et donnent l'impression de tutoyer le ciel...Les terrasses sont spacieuses et la vue large et aérée, parfois plongeante sur la terrasse du voisin, mais des plantations permettent d'y remédier.
Premières vues de l'extérieur, une longue façade grise qui constitue une sorte de peau de protection des logements et, au milieu du montage, une photo de l'entrée.
Les photos suivantes prises de l'intérieur des îlots témoignent de la grande qualité des traitements des espaces, des proximités réussies et des surprises visuelles provoquées...
Un jeune homme emprunte un passage en tôle galvanisée pour rentrer dans une de ces maisons, une petite poubelle à la main, je lui demande si'il est content de son logement, il m'invite, en guise de réponse à le visiter...
Au rez-de-chaussée, une petite entrée donne accès sur la gauche à un escalier et de l'autre côté introduit à la buanderie, la salle de bain et deux chambres. Au premier étage, un grand salon ouvert garni de grandes baies vitrées sur trois côtés avec, derrière, une chambre percée d'une belle fenêtre. L'escalier mène au dernier étage où l'on trouve une grande cuisine ouverte sur une terrasse de même taille (20 m² environ) équipée d'un salon de jardin aux couleurs de bonbons acidulés !
Les architectes ont donc opté pour un ordre inverse de la maison traditionnelle où l'on donne à voir d'abord les parties nobles de la maison...
Il est temps que je vous présente les sept équipes d'architectes associés(c'est une des innovations du projet) dans l'opération Diversités et qui ont, dans une première phase, travaillé avec les acteurs du projet et les habitants. Il s'agit de : Hondelatte-Laporte, Pradel, Champiot, Poggi-Dugravier, N.Franck, Bühler et Hernandez.
Selon les informations que j'ai trouvées dans un article récent du journal Sud-Ouest (16 juin), les Diversités ont été imaginées comme une opération-pilote en France dans le cadre du programme national "Maison individuelle, architecture, urbanité".
L'agence de l'architecte Bernard Bühler, cité ci-dessus, a réalisé, en 2010, un immeuble situé en face des Diversités, dénommé "Arc-en ciel, cette réalisation a reçu le prix d'architecture Agora de la ville de Bordeaux.
Voici un montage de photos de l'immeuble "Arc en ciel" que j'ai prises le même jour que celles des Diversités.
2021-03-21
Shigeru Ban et le tube en carton
Voici une nouvelle occasion de découvrir SHIGERU BAN et son Paper Tube Structure :
Le studio installé sur la terrasse au 6ème étage du Centre Pompidou à Paris.
De l’automne 2004 à l’été 2009, le studio temporaire de "Shigeru Ban Architects Europe" était installé au Centre Pompidou, sur la terrasse du 6e étage. Cette structure avait pour objet d’accueillir l’équipe du projet du Centre Pompidou-Metz pendant la durée des études.
Elle a été réalisée à partir du système innovant en tube de carton (*) (Paper Tube Structure) que Shigeru Ban a déjà utilisé pour la construction du Pavillon japonais de l’Exposition universelle de Hanovre par exemple (2000). D’une longueur de 34,50 mètres et d’une largeur de 4,40 mètres au sol, cet espace allongé était couvert d’une voûte.
Cette voûte était elle-même recouverte d’une membrane étanche en PTFE (Poly-Tetra-Fluoro Ethylene) – matière qui recouvrira la charpente du Centre Pompidou-Metz. Elle reposait sur un système de nervures cylindriques constituées de 29 arches espacées selon la trame du bâtiment.
Cette structure temporaire comportait différentes zones fonctionnelles : un hall de réception, une salle de réunion, une zone de travail, un espace-détente et un espace-atelier. La construction a eu lieu sous forme d’un atelier constitué d’étudiants internationaux durant l’été 2004.
Le centre Pompidou-Metz est un centre d'art situé à Metz, entre le parc de la Seille et la gare. Il est intégré dans l'opération de réaménagement du quartier de l'Amphithéâtre, à côté du parc de la Seille et du Palais omnisport Les Arènes.
SHIGERU BAN ET JEAN DE GASTINES sont les architectes du Centre Pompidou de Metz.
L’édifice se présente comme une vaste structure de plan hexagonal, traversée par trois galeries. Il se développe autour d’une flèche centrale qui culmine à 77 mètres, clin d’oeil à la date de création du Centre Pompidou : 1977... L’ensemble évoque un vaste chapiteau, entouré d’un parvis et d’un jardin.
La spécificité de l’architecture du Centre Pompidou-Metz tient, selon les commentateurs, aux volumes remarquables de sa grande nef, à la diversité des lieux d’exposition, qui alternent entre grands plateaux libres et espaces plus intimistes. Quant à moi, j'ai envie de toucher du regard, sans tarder, l'enveloppe blanche qui recouvre avec douceur ce nouvel (sans jeu de mot!) élément théâtral...
(*)Origine de la découverte du tube en carton par Shigeru Ban :« Pour mon premier travail, l'installation de l'Exposition Emilio Ambasz, j'ai conçu des cloisons sous la forme d'écrans de tissu. Ce tissu était livré en rouleaux sur des mandrins cylindriques en carton (tubes en carton). J'ai rapporté beaucoup de ces tubes à mon agence. Plus tard, alors que je travaillais à l'installation de l'exposition Alvar Aalto, il m'est venu à l'idée d'utiliser ces tubes brun clair qui étaient restés là. J'ai visité une usine de fabrication de mandrins en carton, j'ai découvert que ces produits à base de papier recyclé étaient bon marché et qu'ils pouvaient être fabriqués dans presque toutes les longueurs, tous les diamètres et toutes les épaisseurs. Je me suis demandé s'ils pouvaient servir de matériau structurel en architecture... »
Shigeru Ban, 1999)
En contrepoint, à voir et à lire les photos et les critiques d'un blogger passionné d'architecture et faisant, me semble-til, partie du sérail.
Voici l'adresse de son blog et de son billet (d'humeur !):
http://pergame-shelter.blogspot.com/search/label/De%20l%27architecture
Le studio installé sur la terrasse au 6ème étage du Centre Pompidou à Paris.
De l’automne 2004 à l’été 2009, le studio temporaire de "Shigeru Ban Architects Europe" était installé au Centre Pompidou, sur la terrasse du 6e étage. Cette structure avait pour objet d’accueillir l’équipe du projet du Centre Pompidou-Metz pendant la durée des études.
Elle a été réalisée à partir du système innovant en tube de carton (*) (Paper Tube Structure) que Shigeru Ban a déjà utilisé pour la construction du Pavillon japonais de l’Exposition universelle de Hanovre par exemple (2000). D’une longueur de 34,50 mètres et d’une largeur de 4,40 mètres au sol, cet espace allongé était couvert d’une voûte.
Cette voûte était elle-même recouverte d’une membrane étanche en PTFE (Poly-Tetra-Fluoro Ethylene) – matière qui recouvrira la charpente du Centre Pompidou-Metz. Elle reposait sur un système de nervures cylindriques constituées de 29 arches espacées selon la trame du bâtiment.
Cette structure temporaire comportait différentes zones fonctionnelles : un hall de réception, une salle de réunion, une zone de travail, un espace-détente et un espace-atelier. La construction a eu lieu sous forme d’un atelier constitué d’étudiants internationaux durant l’été 2004.
Le centre Pompidou-Metz est un centre d'art situé à Metz, entre le parc de la Seille et la gare. Il est intégré dans l'opération de réaménagement du quartier de l'Amphithéâtre, à côté du parc de la Seille et du Palais omnisport Les Arènes.
SHIGERU BAN ET JEAN DE GASTINES sont les architectes du Centre Pompidou de Metz.
L’édifice se présente comme une vaste structure de plan hexagonal, traversée par trois galeries. Il se développe autour d’une flèche centrale qui culmine à 77 mètres, clin d’oeil à la date de création du Centre Pompidou : 1977... L’ensemble évoque un vaste chapiteau, entouré d’un parvis et d’un jardin.
La spécificité de l’architecture du Centre Pompidou-Metz tient, selon les commentateurs, aux volumes remarquables de sa grande nef, à la diversité des lieux d’exposition, qui alternent entre grands plateaux libres et espaces plus intimistes. Quant à moi, j'ai envie de toucher du regard, sans tarder, l'enveloppe blanche qui recouvre avec douceur ce nouvel (sans jeu de mot!) élément théâtral...
(*)Origine de la découverte du tube en carton par Shigeru Ban :« Pour mon premier travail, l'installation de l'Exposition Emilio Ambasz, j'ai conçu des cloisons sous la forme d'écrans de tissu. Ce tissu était livré en rouleaux sur des mandrins cylindriques en carton (tubes en carton). J'ai rapporté beaucoup de ces tubes à mon agence. Plus tard, alors que je travaillais à l'installation de l'exposition Alvar Aalto, il m'est venu à l'idée d'utiliser ces tubes brun clair qui étaient restés là. J'ai visité une usine de fabrication de mandrins en carton, j'ai découvert que ces produits à base de papier recyclé étaient bon marché et qu'ils pouvaient être fabriqués dans presque toutes les longueurs, tous les diamètres et toutes les épaisseurs. Je me suis demandé s'ils pouvaient servir de matériau structurel en architecture... »
Shigeru Ban, 1999)
En contrepoint, à voir et à lire les photos et les critiques d'un blogger passionné d'architecture et faisant, me semble-til, partie du sérail.
Voici l'adresse de son blog et de son billet (d'humeur !):
http://pergame-shelter.blogspot.com/search/label/De%20l%27architecture
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