2021-03-21

Claude PARENT

Article en cours
La Cité de l’architecture & du patrimoine lui consacre jusqu’au 2 mai 2010 la première présentation intégrale de son oeuvre, tant construite que graphique.
Nous sommes le 2 mai et je ne suis pas allée voir l'exposition...C'est avec un je ne sais quoi de vague à l'âme que je suis retournée sur le site de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine où je trouve une fiche sèche sur son parcours :
"Claude Parent, architecte français né en 1923, Claude PARENT s’affirme comme le pionnier et le défenseur de l’architecture oblique. « Héros de la modernité », il obtient en 1979 le grand prix national de l’architecture. Professeur à l’école spéciale d’architecture (Paris) puis président de l’Académie d’Architecture, Claude Parent expérimente en permanence. Il réalise la maison de l’Iran à la Cité Universitaire de Paris, l’église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers et des maisons cultes telles la villa Drusch (Versailles) et la villa André Bloc (Cap d’Antibes). Membre de l’Académie des Beaux-Arts depuis 2005, Claude Parent s’est également illustré dans l’architecture des centres commerciaux et des centrales nucléaires (EDF). Architecte de l’oblique, il est aujourd’hui reconnu autant pour ses réalisations que pour ses réflexions graphiques et plastiques (plans, maquettes).

Pour me consoler, sur France Inter, ce dimanche, Stéphane Paoli avait invité Claude Parent en personne ! Le journaliste dit son étonnement du fait que, reconnu aujourd’hui par les jeunes générations, Claude Parent fut longtemps oublié, marginalisé dans une utopie qui fascine encore hors de nos frontières, en Amérique comme en Asie. Claude Parent parle d'architectes, Rem Koolhaas, Snohetta ou Zaha Hadid…dont le travail semble être influencé par ses idées dit-il avec simplicité.
Le nom de Jean Nouvel, qu'il a eu comme éléve, est prononcé ! regret, opportunité manquée mais pas d'accusation directe, quelle modestie...C'est pourtant Jean Nouvel qui a organisé l'exposition de la Cité de l'architecture et du patrimoine...
Il parle d'invention de matériaux nouveaux plus faciles à manier et de l'ordinateur qui simplifie les calculs. Il explique qu'il a commencé des études d'architecture dans trois écoles mais qu'il en est sorti à chaque fois pour la même raison : on ne répondait jamais à la question qu'il posait aux professeurs : pourquoi ? Une façon de remettre en cause la doxa, les certitudes sur lesquelles étaient assis ses professeurs...!



















Claude Parent a revisité la notion d'espace, à partir de la Fonction Oblique. Avec Paul Virillo, il pensait que l'oblique pouvait changer les pratiques, les attitudes des habitants...on peut peut-être y voir un phantasme de disparition de la ville telle qu'elle était...il a aussi dénoncé la propriété du sol : "Malgré mes tendances, quand je pense à l'architecture et que j'écris sur l'architecture, je me dis toujours que la propriété du sol est une abomination. Tant qu'on aura pas trouvé le moyen de se libérer de ça, les architectes se tueront et ne trouveront pas la solution à la ville."
C'est dans cet objectif de changer les pratiques qu'avec l'écrivain et sculpteur André Barey, Claude Parent réfléchit sur la meilleure manière de provoquer la rencon­tre avec le public des Maisons de la culture, leur «objectif étant bien « de donner à ce public de nouvelles réfé­rences, donc de développer un esprit critique ». Ils imaginent alors un programme global qui se caractérise par une multiplicité d’activités. Sur une période d’un à trois mois, selon les disponibilités des Maisons de la culture, ils proposent, autour d’une exposition de ses projets, des débats publics, des conférences, des projections de films et de diaposi­tives, des démonstrations de gymnastique sur pans inclinés, la constitution de groupes de réflexion sur l’architecture et l’urba­nisme, et la création d’un espace expérimental oblique à prati­quer.
Pour Claude Parent, les plasticiens participent à la compréhension de l’espace expérimental qui se veut « décodeur d’humains, un coup d’éponge pour cervel­les encombrées […] un nettoyage pour les yeux-mensonges, une nouvelle rencontre avec le sol qui vous porte.Loin de n’être que promotion­nelles, les actions culturelles menées par Claude Parent sont avant tout des relais grâce auxquels il peut envisager, à grande échelle, les enjeux d’une ville à l’oblique qu’il espère toujours construire.
Constitué de deux rampes inclinées, l’Instabilisateur pendulaire n° 1 ou IP1 devait s’élever à 10 m du sol sur le campus de l’université de Nanterre. Claude Parent et Paul Virilio avaient prévu d’y vivre un mois durant sous la surveillance de médecins, de sociologues et de psychologues. Les événements de mai 1968, période à laquelle l’expérience aurait dû avoir lieu, ne permettront pas aux deux « cobayes volontaires » de poursuivre l’aventure.
Voici comment Claude Parent vit l'oblique : « Penché, le corps intervient par une sensibilisation plus intense à la notion de gravité. Le poids de l'homme est exprimé sur une pente même en station immobile, car il faut mécaniquement réaliser un effort musculaire pour conserver son équilibre. Ni la station immobile, ni le mouvement ne sont neutres dans le cadre de la structure oblique, alors qu'ils le sont sur terrain horizontal. »...

Je voudrais maintenant, à l'occasion de cette page, vous faire découvrir le blog remarquable de David Liaudet : http://archipostcard.blogspot.com/
L'originalité des articles dont 63 écrits sur Claude Parent, est qu'ils sont conçus à partir d'anciennes ou récentes cartes postales qu'ils recherchent ou qu'on lui adresse...
Je me permets de citer quelques paragraphes consacrées à l'hôtel de Ville de Lillebonne en Seine Maritime (de Claude Parent) écrits avec les mots nécessaires à la compréhension d'une architecture aussi innovante :
..."Les vues aériennes permettent de lire les volumes, de comprendre un peu mieux comment les formes obtuses se rencontrent, jouant de basculements et de failles et donnant aux vues depuis le sol d'étonnantes accélérations de perspective soulevant ou écrasant à l'envi sol, murs et parvis...Ici nous sommes dans des failles habitées, et le bureau d'accueil s'offre soudain comme une place intérieure dégagée dans les éclats de l'ensemble. Car le vocabulaire ici est bien celui de la brisure, de la rupture d'une forme et de ses incisions. Rencontre de pointes.















L'ensemble, dans un caractère bien moins brutaliste, offre encore pourtant par sa géométrie un travail formel rude et dans certains matériaux et couleurs presque High-Tech. Mais le plus remarquable reste tout de même cet expressionnisme lié surtout aux orientations toujours contre-carrées des murs et des fuyantes déformant les fuites optiques. Il faut aussi dire que le bâtiment se sort très bien du dénivelé du terrain offrant dans la salle des mariages une ouverture sur la ville comme un balcon public".
Merci à David Liaudet pour ces explications.

Fernand Pouillon

Le 8 janvier 2010, le cinéma d'art et d'essai de Pau, a programmé un film sur cet architecte mondialement connu, qui a marqué son époque malgré un parcours plein de revers. Ce film a été réalisé par Christian Meunier, il s'intitule tout simplement "Fernand Pouillon, le roman d'un architecte". Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion qui m'est ainsi donnée d'en parler sur ce blog.
Je commencerai par vous parler d'une actualité encore récente, le soutien de Claude Parent et de centaines d'autres architectes, pour la sauvegarde de la station sanitaire de Marseille qui est menacée de destruction :














Claude PARENT : "La vie tumultueuse de Fernand Pouillon a fait de cet architecte exceptionnel un personnage de roman qui oblitère beaucoup trop et injustement son talent. Dans tous les domaines il a mené des combats violents pour l’architecture, afin d’en modifier les codes de l’époque et souvent aussi son manque d’imagination. Quand on visite mentalement ses constructions on découvre toujours un positionnement qui lui est propre, traitant chaque problème d’une façon particulière. Ainsi ce sont surtout les TRACES de Fernand Pouillon qu’il faut analyser, traces très visibles et significatives, que l’on relève tout au long de ses incur-
sions en Algérie, en France, en Iran, etc… Ce jeu de pistes révèle mieux qu’un livre la façon personnelle de l’artiste d’envisager l’architecture. En effacer une ou plusieurs serait malvenu, car cette action introduirait la confusion dans son travail. Alors pourquoi commencer cette destruction par la pierre sauvage de Marseille, peut-être la première et la plus modeste. Ne rompons pas ce cheminement qui a du sens, malgré des hauts et des bas chez cet architecte hors mesure". Paris, le 4 avril 2009.

En 1968, il publie, aux Editions du Seuil, Mémoires d'un architecte. Dans les années 60 Fernand Pouillon connaît en effet de sombres jours suite à une affaire de participation financière dans une société de promotion immobilière. Il effectuera un séjour en prison, il est ruiné et radié de l'ordre des architectes. Ce livre qu'il écrit lui donne l’occasion d’exprimer sa version des faits sur les évènements passés. Mais, je ne m'attache pas aux péripéties de sa vie foisonnante de rebondissements, d'énergie et de travail.
Ce que j'aime chez cet architecte, c'est qu'il sait parler du bien-être des habitants et son exigence de qualité des matériaux, son travail sur la verticalité et, côté personnalité, son non-conformisme, et son énergie. La seule construction que je connaisse est la résidence Jules Ferry à Montrouge, située à quelques centaines de mètres de la résidence du Stade Buffalo qui a été réalisée en même temps...
















C'est un ensemble de 466 logements qui sont distribués autour de cinq espaces très différents, ce qui réduit la densité visuelle. Le travail sur les proportions en plan et en hauteur aboutit à une perception de la hauteur, bien différente de la hauteur réelle.
Jacques Lucan dans son ouvrage " Fernand Pouillon architecte " aux éditions Pavillon de l'Arsenal et Picard, 2003, parle d'une construction très complexe : "Les bandeaux filants à chaque hauteur d'étage, récurrents dans l'œuvre de Fernand Pouillon, créent des lignes fuyantes qui agrandissent l'espace. Ce principe est porté à son comble avec la mise en œuvre sur les immeubles R+7 d'un balcon filant au 5ème étage qui se raccorde visuellement à la corniche en débord des immeubles R+4. La véritable hauteur du bâti est ainsi masquée, et la lecture rapide et inconsciente de la hauteur d'immeubles n'est pas la réalité". Cet ensemble est bien entretenu, mais je n'ai pu l'admirer que de l'extérieur.

J'aimerais rencontrer, comme on rencontre une personne, le Conservatoire Jacques Ibert, construit à Marseille en 1987(Fernand Pouillon est rentré en France en 1984).
La pierre, le travail sur l'horizontalité et la verticalité, les cassures, les angles, tout me plait dans cette construction, excepté le traitement de l'entrée...
















Cette page est en construction, sans jeu de mots, et elle restera indigente tant que je n'aurai pas vu, en Algérie, quelques-uns des bâtiments parmi plusieurs centaines réalisées, des hôtels, des complexes touristiques, des préfectures, des bureaux de postes, des cités universitaires...toute une aventure !.

Chaise Eames

La chaise d'abord moulée en contre-plaqué de Charles, conçue en collaboration avec Eero Saarinen pour le musée de la conception organique d'art moderne, était un succès instantané. La LCW (chaise en bois de salon), avec ses formes arrondies, est un exemple de déclinaison à partir du modèle angulaire Bauhaus. Pendant la guerre ils ont été commissionnés par la marine pour produire les attelles moulées de contre-plaqué (une réussite phénoménale), les civières et les coquilles expérimentales de planeur. Leur chaise moulée de contre-plaqué est appelée "la chaise du siècle" par la critique Esther McCoy.




Chaise Eames présentée sur le site internet de Marie-Claire Maison






Chez moi, une chaise en bois courbé qui était vendue par les établissements
"Bron" de Lyon, dans les années soixante...j'aime imaginer qu'elle est de la même inspiration que celle de Eames ! Je l'ai chinée à Lyon dans les années 80.



2013-03-21

Nouveautés maison

Après un long silence sur les architectes que j'aime, leur parcours et leur sensibilité, voici que j'ai envie de vous présenter les modestes nouveautés acquises pour ma petite maison que je vous ai déjà présentée quelques dizaines d'articles plus bas sur ce blog !

Voici une chaise, qui sans être une création de Jacobsen, en est une pâle imitation, je l'ai prise pour telle ! Je vous la présente, puis celle de Jacobsen que je n'ai pu m'offrir...


































Une autre acquisition récente, un tapis très graphique qui vient d'une usine de Dakar, Sénégal, en plastique hélas, ce qui déroge à mes principes écologiques, personne ne peut être parfait...
Le fauteuil tulipe, laqué noir, est une reproduction d'un fauteuil Saarinen, un architecte et designer que j'affectionne particulièrement et que je vous ai présenté dans ce blog.





(Vous trouverez la présentation complète de ma maison dans les sections 3, 4 et 5, chiffres repères à gauche de la page, avant mon profil)

Sindou, architecture de terre au Burkina Faso

Présentation de quelques habitations et greniers du vieux village de Sindou et des villages alentour (voir mon blog : marouteauburkinafaso.blogspot.com). Les constructions sont de forme ronde ou rectangulaire. Elles peuvent être couvertes d'un toit de tôle (pour l'habitation, mais c'est un matériau d'importation, donc cher) ou de paille (toujours, dans le cas des greniers)...

Les cases des "campements" (sorte de gîtes) qui accueillent les touristes de passage sont construites de la même façon, avec des briques de terre crue, séchées au soleil...

Quelques constructions récentes, maisons à un étage et escalier extérieur, ou bâtiments administratifs, utilisent des matériaux plus coûteux, des briques cuites ou parpaings et béton armé pour les murs porteurs...

Autour de Boromo, petite ville au centre du Burkina Faso, l'Association "voûte nubienne" aide les maçons locaux à se former, à utiliser et à diffuser une technique de construction sans bois, uniquement à base de terre. Depuis 2000, des centaines de maçons ont construit de cette façon plus de 500 bâtiments (au Burkina Faso, Mali, Sénégal, Togo, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire). C'est un habitat avec très peu d'ouvertures directes mais d'une fraîcheur exceptionnelle et d'une grande beauté de ligne. Les voûtes sont aussi utilisées comme des greniers pour les oignons, les mangues, le mil...
Des ouvriers burkinabés sont allés former leurs homologues à Ségou, au Mali, pays où l'association ouvrira un bureau. Et les réserves de main-d'oeuvre sont énormes. La mise en place de modules de formations spécifiques (gestion, comptabilité, lecture de plans, réalisations de devis, etc) afin d’augmenter les qualités entreprenariales des maçons formés et donc leurs capacités à transmettre cette formation est une réussite...Espérons que quelques maçons de Sindou pourront aussi bénéficier de cette formation.





Photos réalisées par AVN http://www.lavoutenubienne.org


La terre crue est un matériau de construction utilisé depuis plus de 10 000 ans. Il a servi à construire les premières villes connues...Plus du tiers de l'humanité vit dans ces constructions en terre crue, des villes entières construites en terre défient les siècles si elles sont entretenues régulièrement, mais, laissées sans soins, les maisons s'écroulent sans laisser aucune trace...










2013-03-20

Le Musée du Quai Branly, réalisation architecturale et muséographique de Jean Nouvel

La pluie et le vent donnent une tête penchée aux photos... Je vous ai déjà présenté, dans ce blog, l'architecte Jean Nouvel et le musée du Quai Branly mais je n'avais pas eu l'occasion de vous présenter mes photos, ma vision personnelle de ce lieu...



































Aux volumes généreux et colorés de l'extérieur correspondent des vitrines gigantesques, des éclairages très présents et quelques écrins sombres et feutrées répartis sur le grand plateau des collections. Les perspectives sont très belles et le jeu des volumes intérieurs surprenants. Les objets présentés sont régulièrement remplacés par d'autres sortis des reserves. La réserve des instruments de musique est visible dans la grande tour de verre de 80 mètres qui traverse toute la hauteur du bâtiment.









s1600-h/Photos+Beaubery+Paris+nov+295.jpg">











Pour terminer, pour le moment, voici une réflexion de Jean Nouvel sur l'architecture, très synthétique mais qui, je trouve, résume bien son travail, c'est à l'occasion d'un dialogue avec Wenders sur les liens entre cinéma et architecture : « l’architecture se vit, comme le cinéma, à travers une dimension de temps et de parcours. Penser, concevoir, lire une architecture s’exprime en terme de séquences. Edifier un bâtiment, c’est prévoir et vouloir des effets de contrastes et d’enchaînements liés à la succession des espaces que l’on traverse… »

Regards de côté

Pas de passion pour l'architecture sans passion pour la photo...voici le résultat de mes premiers tâtonnements...
lien: http://harfregards.blogspot.com/
à bientôt, avec d'autres photos-montages d'architecture et d'autres sujets.

PHOTOS de vacances


Avant de reprendre le fil de mes recherches, voici quelques photos de mes vacances ligneuses ! Merci de m'envoyer les vôtres !!!


J'ai creusé les lignes et la photo ; cela donne un nouveau blog : http://harfregards.blogspot.com/, c'est un essai ! je vais continuer avec des photos darchitecture africaine.



Architecture à OUAGADOUGOU, Burkina Faso

Je reprends la main après avoir vagabondé un mois au Burkina Faso. En attendant de vous présenter le nouveau blog que j'écris sur le Burkina Faso (c'est fait, vous pouvez y accéder à partir de l'adresse suivante : http://marouteauburkinafaso.blogspot.com/), voici quelques exemples de l'architecture en oeuvre à Ouagadougou, la capitale. Les couleurs et les matériaux donnent une certaine homogénéité aux bâtiments d'inspiration variée et "futuriste"mais qui restent à échelle humaine. Les grattes-ciel apparaîtront sans doute dans une autre histoire de Ouaga en train de s'écrire...
Aujourd'hui, la ville connait une croissance exceptionnelle (125 000 habitants en 1974 à 1500 000 aujourd'hui). Centre d'affaire, de grandes sociétés et banques internationales, la ville s'est développée autour de son premier centre, la ville moderne, puis des villages et secteurs délimités alentour se sont construits au fur et à mesure de l'arrivée des immigrants, chaque secteur ou quartier étant recensé et connu par un numéro. Ces secteurs (une cinquantaine en tout) ont la particularité unique en Afrique de ne pas constituer de bidonvilles, ils sont d'une architecture uniformément basse, la plupart des maisons sont construites en matériaux locaux, d'autres utilisent le fer à beton et la tôle. La ville est donc très étalée : 22 000 ha au sol.

De nombreux investisseurs, des sociétés internationales pour la plupart , achètent des grands terrains dans la zone d'aménagement "Ouaga 2000", où se trouve la nouvelle résidence présidentielle qui donne le ton quant au luxe déployé...c'est un quartier excentré...
Les quelques photos qui suivent donnent un aperçu de la taille des immeubles de bureaux qui sont loin de ressembler à des grattes-ciel...Quant aux maisons individuelles construites récemment dans le quartier Ouaga 2000, elles sont immenses et construites le plus souvent en parpaing et béton armé, signe de la modernité. L'architecture en voute nubienne est très rare, un exemple est donné à voir aux touristes dans au Musée national. Pourtant, quelques architectes essaient de réhabiliter l'architecture en voute nubienne qui n'utilise que la terre et présente beaucoup d'avantage du point de vue isolation et confort. Dans Ouagadougou, la plupart des rues principales sont goudronnées mais beaucoup de rues secondaires restent en terre, une terre rouge qui, pendant la période sèche, couvrent tous les pores de votre peau dès que vous sortez. La bonne humeur et "la bienvenue" sont en partage malgré les difficultés que doit affronter la population au quotidien...






























Je ne peux parler de l'architecture du Burkina Faso sans rappeler que l'architecture traditionnelle est le mode constructif le plus présent. Une incursion dans le village de Bani, situé aux portes du Sahel, donne une idée de l'architecture en terre, maisons et mosquée...




























La page suivante présente un autre exemple d'architecture traditionnelle, les maisons Kassena, à Tiébélé...
Des liens à ne pas manquer :
un site : http://ouaga-ca-bouge.net/
un blog : http://axelderriks2.blogspot.com/
et mon blog : http://marouteauburkinafaso.blogspot.com/